L’adaptation des appareils respiratoire et cardiovasculaire
Les besoins des muscles à l’effort
les cellules musculaires ont besoin de glucose et de dioxygène afin de produire de l’énergie
cette production d’énergie entraine le rejet de déchets
ex. : le dioxyde de carbone est un déchet gazeux
lors d’un effort, les cellules ont besoin de davantage de dioxygène et de glucose qu’au repos et rejettent plus de dioxyde de carbone
L’apport de sang aux muscles
les plus grands besoins en dioxygène et en glucose des muscles en activité sont comblés par un apport plus élevé et plus rapide de sang : il y a une adaptation à l’effort
certaines barrières dans les vaisseaux sanguins (sphincters) s’ouvrent et permettent au sang de circuler davantage dans les capillaires des muscles en activité
lors d’un effort, la quantité de sang qui arrive aux organes par minute (débit sanguin) augmente beaucoup, surtout au niveau des muscles et du cœur
L’activité cardiaque et respiratoire
la fréquence cardiaque (le nombre de battements du cœur par minute) augmente beaucoup pendant l'effort : cette modification permet d'augmenter le débit sanguin et donc la quantité de glucose et de dioxygène apportée aux muscles
la fréquence respiratoire (le nombre d’inspirations par minute) augmente considérablement pendant l’effort : cette modification permet d'augmenter le débit d'air dans les poumons et donc la quantité de dioxygène apportée au sang ainsi que la quantité de dioxyde de carbone évacuée
Le rôle du système nerveux
La commande du mouvement
le système nerveux envoie des signaux aux muscles ce qui les met en mouvement
une lésion entre le système nerveux et le muscle peut entrainer une paralysie
les muscles s’adaptent à long terme (augmentation de volume et d’efficacité) tout comme le système nerveux
ex. : lorsque l’on n’utilise pas une jambe pendant longtemps, la rééducation permet de la remuscler et de réhabituer le système nerveux à la commander
Le rôle du système nerveux dans l’activité cardiaque et respiratoire
le système nerveux est relié au cœur et aux muscles respiratoires : il modifie leur activité en fonction des besoins de l’organisme
lors d'un effort, le système nerveux envoie des signaux via des nerfs au cœur et aux muscles respiratoires
en réponse, l’activité du cœur et des muscles respiratoires est modifiée : la fréquence cardiaque et la fréquence respiratoire augmentent
Les limites physiologiques et la tentation du dépassement
Les limites de l’organisme
la consommation en dioxygène des muscles d’un individu est limitée à une valeur maximale
la fréquence cardiaque d’un individu a également une valeur maximale
si un effort intense amène l’organisme à de telles valeurs, les muscles ne pourront pas être approvisionnés suffisamment l’effort ne pourra donc pas être poursuivi
il est dangereux de placer son organisme dans de telles conditions
L’entrainement et le surentrainement
l’entrainement régulier et prolongé peut augmenter la capacité de l’organisme à s’adapter à l’effort, ce qui améliore les performances
un surentrainement, c’est-à-dire des entrainements fréquents et trop intenses, peut au contraire diminuer les performances et comporte des risques pour la santé
La tentation du dopage pour surpasser ses limites
le dopage est la prise de substances interdites pour augmenter ses performances
cette pratique modifie certains paramètres de l’organisme pour améliorer la capacité d’adaptation à l’effort
ex. : la prise d’EPO stimule la production de globules rouges qui transportent le dioxygène vers les muscles
ces modifications de l’organisme sont fortes et rapides, contrairement à celles dues à un entrainement : le dopage est donc dangereux pour la santé
ex : l’augmentation de la quantité de globules rouges rend le sang très épais et augmente le risque d’avoir les vaisseaux sanguins bouchés