Les activités humaines et les écosystèmes locaux

L’impact des aménagements humains sur la biodiversité

Les incidences des constructions sur la biodiversité



• les activités humaines (ex. : construction de routes) peuvent avoir un impact négatif sur les écosystèmes et donc sur la biodiversité
  • ex. : les autoroutes fragmentent les milieux de vie des êtres vivants, ce qui peut rendre la recherche de partenaire plus difficile pour se reproduire et diminue la quantité de nourriture disponible par zone




Des compensations écologiques



• il est possible de limiter les effets des activités humaines sur la biodiversité d'un milieu, tout en répondant à nos besoins, par des aménagements alternatifs
  • ex. : construire des « passages à faune » qui permettent aux animaux de traverser au-dessus ou en-dessous des autoroutes

L’impact des pesticides sur les écosystèmes

Les enjeux de l’utilisation des pesticides



• les pesticides peuvent limiter les effets des espèces nuisibles pour l’agriculture
  • ex. : les pucerons endommagent les céréales au cours de leur développement
• en limitant ainsi les pertes dues aux espèces nuisibles, ils peuvent augmenter le rendement, c’est-à-dire l’efficacité de la production agricole




Les conséquences de l’utilisation des pesticides



• les pesticides utilisés dans les cultures mettent longtemps à se dégrader et polluent donc les sols, les nappes d’eau souterraines et les océans
• même s’ils sont présents en faible quantité dans les eaux, leur quantité augmente tout au long d’une chaine alimentaire : ils peuvent être stockés dans les organes des êtres vivants
  • ex. : le plancton des océans est mangé par des poissons qui sont eux-mêmes mangés par des oiseaux. La quantité de pesticides est donc plus élevée chez les oiseaux
  • ex. : l’être humain est souvent en bout de chaine alimentaire, nous ingérons donc des pesticides par notre alimentation




Des solutions pour réduire notre impact et permettre un développement durable



• il est possible d’éliminer davantage de polluants (dont les pesticides) des eaux usées en aménageant des zones contenant des microorganismes et des végétaux dépolluants, entre la station d’épuration et le cours d’eau
• il est possible d’exploiter les interactions naturelles entre les espèces afin de lutter contre celles qui sont nuisibles : c’est la lutte biologique
  • ex. : utiliser des coccinelles qui mangent les pucerons, insectes pouvant être nuisibles
• l’agriculture biologique est une alternative respectueuse de l’environnement qui proscrit les pesticides et pratique la lutte biologique
• on peut également être attentif aux doses utilisées et éviter ainsi les surdosages
• la loi française encadre l’utilisation et le dosage des pesticides

L’impact du prélèvement d’une ressource dans un écosystème

Des bouleversements écologiques



• des zones entières peuvent être rendues impropres à la vie à cause des activités humaines
  • ex. : assèchement de la mer d’Aral en quelques dizaines d’années, causant une augmentation de la salinité et du taux de pesticides




Le rôle des activités humaines



• le prélèvement intense et local d’une ressource pour les activités humaines, comme les cultures ou les industries, peuvent causer des bouleversements écologiques
  • ex. : des cours d’eau alimentant la mer d’Aral ont été détournés pour irriguer des cultures de coton, très gourmandes en eau




Des solutions pour compenser l’impact de l’Homme



• des aménagements et des constructions peuvent être effectués localement pour réparer l’impact négatif de l’Homme sur la zone perturbée
  • ex. : la construction d’une digue en mer d’Aral : le niveau d’eau a augmenté et on y trouve à nouveau des poissons