L'agrosystème est l'écosystème agricole artificiel, terrestre ou aquatique, modifié ou créé par l’Homme et géré par celui-ci.
Ce système met en interrelation le sol, la culture ou l’élevage, l’environnement et l’exploitant.
De la biomasse végétale et/ou animale y est produite puis exportée afin de satisfaire des besoins alimentaires, pharmaceutiques ou énergétiques.
La productivité de l’agrosystème est la quantification de la biomasse produite utile par unité de surface et de temps.
Le rendement écologique est le rapport entre l'énergie utile produite et l'énergie consommée totale.
La production de l’agrosystème : ❯ est soumise à des contraintes environnementales de nature physico-chimique ; ❯ dépend des choix de l’exploitant, notamment de son modèle agricole (quantité et nature des intrants, degré de mécanisation, type de culture).
Le terroir est la rencontre entre les conditions naturelles, l’Homme et sa culture. Il peut être reconnu et protégé par des indicateurs géographiques comme les AOC (Appellations d’Origine Contrôlée).
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Le défi des intrants
L’exportation par l’Homme d’une partie de la biomasse produite empêche son recyclage et appauvrit le sol. Les engrais permettent de compenser ces pertes et d’accroître la production.
L’ irrigation assure la disponibilité constante en eau. Elle est indispensable à la croissance végétale.
Les produits phytosanitaires et les compléments alimentaires : ❯ limitent les pertes de récolte ; ❯ préviennent et soignent les maladies ; ❯ évitent le détournement de la biomasse par des ravageurs ou des parasites.
Les intrants peuvent avoir des effets néfastes sur l’environnement puisqu'ils déséquilibrent les écosystèmes naturels.
La santé des consommateurs et des agriculteurs est aussi en jeu, il existe cependant de nombreuses controverses sur la question.