Des réactions nucléaires de fusion entre noyaux d’hydrogène se produisent dans le Soleil. Elles nécessitent une température minimale de 15 millions de kelvin et peuvent se résumer à l’équation bilan :
411H→24He+210e+2γ+2ν
Lors de cette réaction, la somme des masses des produits est très légèrement inférieure à celle des réactifs. Ce défaut de masse Δm est à l’origine de l’énergie dégagée par le Soleil sous forme de rayonnement. Elle peut se calculer grâce à la fameuse relation d’Einstein :
ΔE=Δm⋅c2
avec : ΔE en J ; Δm en kg ; c=3,0×108m·s−1.
B
La température de surface du Soleil
Le corps noir est un corps idéal qui absorbe toutes les radiations électromagnétiques qu’il reçoit.
La loi de Planck indique que ce type de corps émet un rayonnement qui ne dépend que de la température du corps.
Le spectre du Soleil montre qu'il se comporte en première approximation comme un corps noir.
La Loi de Wien est propre aux corps noirs et permet de déterminer la température de surface T du Soleil à partir de sa longueur d'onde d'émission maximale connue par son spectre, tel que :
λmax⋅T=2,9×10−3 m·K.
2
La réception de l’énergie solaire sur Terre
A
Une répartition variable dans le temps
En un point donné, le rayonnement solaire reçu par la Terre varie dans le temps : ❯ il est plus grand le jour que la nuit ; ❯ et plus important en été qu’en hiver, dans l’hémisphère nord.
La puissance radiative que reçoit le Soleil sur une surface plane est proportionnelle à l’aire de la surface et donc dépend de l’angle incident.
Les variations temporelles en un même lieu sont dues : ❯ à la rotation de la Terre sur elle-même modifiant l’angle d’incidence des rayons solaires durant le jour ; ❯ à l’inclinaison de l’axe de la Terre par rapport au plan de révolution autour du Soleil : les hémisphères sont exposés à des angles d’incidence variables suivant le moment de l’année (ce qui explique les saisons).
B
Une répartition variable dans l’espace
Les moyennes annuelles de température au sol sont : ❯ d’autant plus fortes que l’on se rapproche de l’équateur ; ❯ d’autant plus basses que l’on va vers les pôles.
Ceci explique en grande partie les climats, zonés de façon latitudinale.
La rotondité de la Terre explique que plus la latitude est élevée, plus le rayonnement solaire frappe sa surface de façon oblique.