Dans un repère orthonormé direct (O;u,v), on peut associer, à tout point M de coordonnées (x;y), le nombre complexe z=x+iy. On dit que z est l’affixe du point M et du vecteur OM.
On appelle module de z le nombre réel ∣z∣=OM=x2+y2 et, pour z=0, on appelle arguments de z les nombres arg(z)=(u,OM)+k×2π (k∈Z). Cela permet de :
✔ étudier des configurations géométriques ;
✔ résoudre des problèmes d’alignement de points et de parallélisme ou d’orthogonalité de droites.
2
Pour tout nombre complexe non nul de forme algébrique z=x+iy, on peut déterminer une forme trigonométrique ∣z∣(cos(α)+isin(α)) et une forme exponentielle ∣z∣eiα.
De plus, on a cos(α)=∣z∣x et sin(α)=∣z∣y. Cela permet de :
✔ simplifier le calcul de module et d’arguments d’un nombre complexe défini par une somme, un produit ou un quotient de nombres complexes ;
✔ résoudre des problèmes géométriques, en particulier ceux en lien avec des calculs d’angles.
3
Pour tout θ∈R et n∈N, cos(θ)=2eiθ+e−iθ et sin(θ)=2ieiθ−e−iθ (formules d’Euler) et cos(nθ)+isin(nθ)=(cos(θ)+isin(θ))n (formule de Moivre). Cela permet de :
✔ linéariser des expressions trigonométriques ;
✔ simplifier l’étude de certaines suites et intégrales.
4
L’ensemble des solutions complexes de zn=1 (où n∈N∗) est Un={en2iπk,k∈N,0⩽k⩽n−1}.
Cela permet de :
✔ résoudre certaines équations polynomiales dans C ;
✔ étudier des configurations liées aux polygones réguliers.