L’inégalité de Markov affirme que si X est une variable aléatoire positive ou nulle, alors, pour tout réel a strictement positif, P(X⩾a)⩽aE(X). Cela permet de :
✔ majorer une probabilité qu’on ne sait pas forcément calculer ;
✔ estimer une proportion inconnue..
2
L’inégalité de Bienaymé-Tchebychev affirme que si X est une variable aléatoire, alors, pour tout réel a strictement positif, P(∣X−E(X)∣⩾a)⩽a2V(X). Cela permet de :
✔ majorer la probabilité que l’écart entre une variable aléatoire et son espérance soit supérieur ou égal à une quantité donnée (de façon grossière) ;
✔ déterminer l’écart maximal par rapport à l’espérance respectant une précision souhaitée.
3
L’inégalité de concentration affirme que pour tout réel a strictement positif, P(∣Mn−E(X)∣⩾a)⩽na2V(X),
où Mn=nX1+X2+…+Xn représente la variable aléatoire moyenne.. Cela permet de :
✔ montrer qu’une suite de variables aléatoires indépendantes et de même loi converge vers la moyenne empirique ;
✔ déterminer, en fonction de la taille d’un échantillon, la probabilité de s’écarter de la moyenne d’un réel fixé.
4
La loi des grands nombres affirme que la variable aléatoire Mn vérifie, pour tout réel a strictement positif,
n→+∞limP(∣Mn−E(X)∣⩾a)=0. Cela permet de :
✔ montrer que la moyenne empirique est un estimateur légitime d’une proportion inconnue ;
✔ estimer une probabilité ou une proportion à l’aide de simulations numériques.