Du grec a-taraxia = absence de trouble. Tranquillité de l’âme, principe du bonheur dans la pensée stoïcienne, épicurienne et le scepticisme.
Bonheur
État de plénitude, de satisfaction durable. Il est considéré par la philosophie grecque comme le souverain bien, la fin suprême de la vie humaine que tout homme recherche ultimement. Il est parfois opposé au plaisir évanescent.
Divertissement
Toutes les occupations qui nous divertissent. Chez Pascal, ce concept prend une place centrale et renvoie à tout ce par quoi nous fuyons notre misérable condition : le jeu, les amusements, mais aussi le travail, la gloire, les responsabilités.
Envie
Peut désigner l’impulsion vive d’avoir ou de faire quelque chose (avoir envie de). Peut aussi renvoyer au sentiment de jalousie devant le bonheur d’autrui (envier quelqu’un). En ce sens, l’envie peut susciter des haines (je considère que mon bonheur est augmenté par le malheur des autres).
Hédonisme/eudémonisme
L’hédonisme désigne toute théorie qui postule que la fin de la vie heureuse réside dans le plaisir (hédoné = plaisir), tandis que l’eudémonisme renvoie plus largement aux pensées qui orientent la fin de la vie vers le bonheur (eudémon = bonheur).
Joie/euphorie
Sentiment de plaisir extrême.
Plaisir
Sentiment agréable que l’on ressent lorsque l’on a obtenu la chose désirée. Certains philosophes montrent que le bonheur réside seulement dans la satisfaction des plaisirs (Calliclès dans le Gorgias) ; d’autres soutiennent que le bonheur ne se résume pas à une succession de plaisirs.
Volonté
Faculté ou partie de l’âme gouvernée par la raison, qui permet d’effectuer des choix libres et non guidés seulement par les impulsions. C'est donc une instance qui s’oppose parfois à la spontanéité des désirs, et peut les contrer, en tant que manifestation de l’exercice du libre-arbitre de chacun.