La conscience morale fait référence à une voix intérieure ou à un principe moteur qui se manifeste à nous lorsque nous nous trouvons face à une difficulté de choisir, ou qui se manifeste a posteriori (à travers le remords ou « mauvaise conscience »).

Ce qui existe de fait existe dans l’expérience ; ce qui existe de droit est ce qui devrait exister, ce qui est censé exister (d’après la loi, la morale, ou l’essence), et qui généralement implique notre volonté ou notre reconnaissance pour exister réellement.

Le droit et le devoir s’articulent selon un rapport de réciprocité. Dire que tout droit implique un devoir signifie que pour exister, tout droit implique un devoir de respect de la part d’autrui (autrui pouvant être un autre citoyen, ou une institution comme l’État).

Éthique et morale ont en général le même sens. Éthique provient du grec « ethos », qui signifie comportement, habitude, caractère. Certaines philosophies établissent une distinction subtile entre ces deux termes, mais le sens de celle-ci varie selon les auteurs.

L’impératif catégorique, selon Kant, exprime un sentiment du devoir qui est absolument indépendant des circonstances, et qui est donc valable universellement. L’impératif hypothétique, en revanche, est soumis à condition (« si je veux faire cela, alors… »).

Action de tendre vers un objet ou vers une fin. Si cette intention a pour objet ce qui doit être, elle est morale ou du moins conforme au devoir. Chez Weber, l’éthique de la conviction ne juge de la moralité d’un acte qu’à la lumière de l’honnêteté de l’intention qui le produit.

Une maxime est une règle morale générale, un précepte de conduite que l’on tend à respecter dans son comportement quotidien. Elle est transmise par l’éducation, la société, ou constituée par l’individu lui-même.

Les mœurs sont l’ensemble des comportements usuels d’un groupe humain, ainsi que les règles de moralité et les normes générales qui en découlent. Elles sont relatives à l’histoire et à la culture de chaque groupe.

Une norme définit ce qui est normal, ce qui doit être considéré comme la règle par rapport à laquelle tout le reste fait figure d’exception. À ne pas confondre avec un un comportement statistiquement majoritaire ou très général.

Les deux termes ont généralement le même sens. Contraindre quelqu’un, c’est « l’obliger » à agir contre sa volonté. Mais l’obligation légale enferme une certaine idée de liberté : je me soumets parce que j’admets implicitement la légitimité de l’obligation. Ce n’est pas le cas de la contrainte.

Le relativisme moral consiste à affirmer que l’ensemble des préceptes constituant le devoir dépendent du contexte social, historique ou culturel dans lequel ils sont apparus. À cet égard, il ne sont en rien absolus ou universels.

Fait de pouvoir répondre d’une action ou d’une personne. La responsabilité implique la liberté, parce qu’elle suppose que l’individu est à lui seul la source de ses intentions et de ses actions.