le sang contient des cellules (hématies et leucocytes) et du liquide (le sérum)
les anticorps sont des molécules présentes dans le sérum et sont produits par une catégorie de leucocytes : les lymphocytes B
chaque type de lymphocyte B ne produit qu’une seule forme d’anticorps après avoir rencontré le pathogène qui lui correspond
Les anticorps neutralisent les microorganismes pathogènes
les anticorps contenus dans le sérum neutralisent les microorganismes et favorisent leur phagocytose
les anticorps se fixent à des molécules caractéristiques d’un microorganisme appelées antigènes
chaque type d’anticorps reconnait spécifiquement un élément étranger caractérisé par son antigène
Certaines maladies peuvent être soignées en utilisant des anticorps
les anticorps sont très spécifiques de leur antigène (ils ne reconnaissent que leur antigène cible) et sont peu toxiques (ils n’agissent que sur leur microorganisme cible)
ces caractéristiques en font des pistes de traitement intéressantes
ex. : on tente de développer des traitements à base d'anticorps pour lutter contre les cancers
Les lymphocytes et les phagocytes coopèrent
L’élimination des cellules infectées par des lymphocytes
les lymphocytes T, autres acteurs de la réponse adaptative, reconnaissent et éliminent les cellules de l’organisme qui sont infectées par un virus
chaque type de lymphocyte T reconnait les cellules infectées par un seul type de microorganisme
ex. : les lymphocytes T anti-grippe reconnaissent les cellules infectées par le virus de la grippe
le Virus de l’Immunodéficience Humaine (VIH) infecte et détruit des lymphocytes T
il est responsable du sida (Syndrome de l’ImmunoDéficience Acquise), maladie infectieuse affaiblissant le système immunitaire et qui peut causer la mort
Les différentes réponses immunitaires
la phagocytose est la première réponse du système immunitaire face à une infection, il s'agit d'une réponse rapide et non spécifique
si elle ne suffit pas, une deuxième réponse se déclenche : la réponse adaptative
la réponse adaptative est plus lente à se mettre en place
La mémoire immunitaire
une partie de ces lymphocytes reste en réserve dans l'organisme et peut rapidement agir contre ce pathogène plus tard : c'est la mémoire immunitaire
La vaccination : un enjeu individuel et collectif
Le principe de la vaccination
au XVIIIe siècle, on a découvert qu’être exposé à un virus peu dangereux mais qui ressemble à un virus dangereux a un effet protecteur contre ce dernier : c’est le principe de la vaccination
un vaccin contient un antigène : il déclenche une réponse immunitaire mais n’est pas dangereux
lors de la vaccination, on produit des anticorps et des lymphocytes T contre cet antigène : si l’on rencontre cet antigène plus tard, la réponse immunitaire adaptative est plus forte et plus rapide (mémoire immunitaire)
L’efficacité de la vaccination
les campagnes de vaccination permettent de réduire considérablement le nombre de personnes atteintes par des maladies infectieuses
si le nombre de personnes vaccinées pour une maladie est très élevé, il est possible d’éradiquer cette maladie : on ne se vaccine donc pas seulement pour soi mais aussi pour toute la société
La conception d’un vaccin
pour être utilisé, un vaccin doit protéger de la maladie sans la provoquer