Désigne le contrat que les hommes passent ensemble pour former une société et constituer un pouvoir commun à l’aide de conventions.

Ensemble des droits qui seraient attachés à la personne en dehors ou avant la sphère juridique (liberté, égalité, etc.).

Ensemble des règles, lois, coutumes en vigueur dans une société ou un État donnés.

Au sens politique, renvoie à l’égalité de statut de la personne ou égalité des droits : chaque individu doit être considéré comme présentant les mêmes droits qu’un autre individu. L’égalité sociale désigne la répartition des biens, des richesses, des statuts sociaux entre les individus.

En général, l'équité signifie l'égalité ou le traitement juste d’une situation. Désigne chez Aristote la vertu par laquelle on peut s’éloigner de la loi pour l'adapter aux cas particuliers.

Désigne les textes juridiques qui tentent de combler l’écart entre la loi, qui est toujours générale et ne peut pas statuer parfaitement, et les cas particuliers. Elle intervient ainsi pour faire le pont entre le légal (la loi) et le juste (visé par le législateur).

Désigne la justice qui rectifie les inégalités et corrige les dommages commis. Chez Aristote, elle implique une égalité stricte.

Chez Aristote, désigne la justice qui répartit les richesses et les biens, les avantages et les honneurs dans la cité. Elle correspond à l’égalité proportionnelle (suivant le mérite de chacun par exemple).

Au sens juridique et politique, la loi est une règle obligatoire établie par une autorité souveraine, régissant les rapports entre les individus au sein d’une société (droit privé) et entre les individus et l’État (droit public).

Du latin talis, qui signifie « semblable ». Elle correspond pas à une loi positive particulière, et désigne le principe de stricte égalité entre le dommage causé par le criminel et la peine qui lui est infligée en retour. Sa formulation est : « œil pour œil, dent pour dent ».

Chose possédée ou droit de possession. La propriété en termes politiques et juridiques se distingue de la simple possession (le fait d’avoir quelque chose) car elle implique un droit à posséder la chose.

Face à un préjudice subi ou une injustice vécue, la vengeance est une tentation, précédant l’instauration des normes de justice, de se faire injustement justice soi-même. Elle peut être vue comme une première forme imparfaite de la justice, mais elle n’en est que le masque, voire le contraire.