Philosophe grec, disciple de Platon. Adoptant un point de vue critique du platonisme, il fonde sa propre école, le Lycée. Il est le premier philosophe à essayer de produire une œuvre philosophique systémique.

La thèse principale d’Aristote sur le vivant est présentée dans le Traité de l’âme, elle repose sur l’idée selon laquelle le vivant possède un principe d’animation à différentes échelles : l’âme végétative, sensitive et intellective. L’âme est l’entéléchie (énergie agissante et efficace) première d'un corps naturel organisé.

Traité de l’âme, L’histoire des animaux, Les parties des animaux

Philosophe et scientifique français, Descartes est l'un des fondateurs de la « philosophie du sujet », qui s’appuie sur une réflexion méthodique, excluant du raisonnement tout élément douteux comme s’il était entièrement faux. Il établit que la connaissance la plus certaine est le « je pense » (cogito), et procède ensuite par chaînes de raisons en s’assurant de la certitude de chaque étape.

Philosophe allemand, il est l’auteur des trois Critiques (de la raison pure, de la raison pratique, de la faculté de juger). Son effort de critique et de synthèse des grandes doctrines philosophiques a touché des domaines aussi variés que la connaissance, l’histoire, l’art, la morale ou la religion.

Selon Kant, toute la philosophie se ramène à quatre questions :

• Que puis-je savoir ?
• Que dois-je faire ?
• Que m’est-il permis d’espérer ?
• Qu’est-ce que l’homme ?

La philosophie du vivant de Kant s’ancre autour d’une idée centrale : la force formatrice interne.

Philosophe et médecin français.

La thèse centrale de son œuvre réside dans un principe de méthode indispensable lorsqu’on a affaire au vivant : « L’intelligence ne peut s’appliquer à la vie qu’en reconnaissant l’originalité de la vie. La pensée du vivant doit tenir du vivant l’idée du vivant ».

Philosophe français, son œuvre a marqué en particulier la pensée du vivant et de la conscience. Bergson envisage des réalités non pas sous l’angle de la pensée conceptuelle mais sous l’angle de l’intuition. Il a proposé la notion d’« élan vital » pour expliquer les formes prises par l’évolution des espèces.

Le vivant occupe une place centrale dans ses écrits. Après l’Essai sur les données immédiates de la conscience qui étudie le rapport immédiat que nous entretenons au monde, Matière et mémoire interroge les erreurs commises en philosophie au sujet de la matière. Ce n’est qu’avec L'Évolution créatrice que Bergson finalise sa théorie du vivant.

Essai sur les données immédiates de la conscience, Matière et mémoire, L'Évolution créatrice

Philosophe allemand, on peut le considérer comme l’un des derniers « savants universels », versés dans la totalité des domaines couverts par la science de leur temps. Il s’est en effet illustré comme juriste, logicien, ou encore dans les mathématiques (inventeur avec Newton du calcul infinitésimal). Ses textes philosophiques s’articulent autour de principes spécifiques, notamment la notion de « monade » qui détermine la particularité de chaque individu, et celle « d’harmonie préétablie », d’après laquelle le monde tel qu’il existe est le plus parfait possible, y compris pour Dieu lui-même.

Il met en évidence le caractère infini du vivant, lié à sa divisibilité ad libitum, contrairement aux objets issus de l’art humain.