L’athéisme est l’opinion qui refuse d’admettre l’existence de Dieu. L’agnosticisme en revanche n’admet pas qu’il soit possible à l’homme de trancher sur cette question, car elle dépasse son entendement.

Ensemble des institutions et des personnes chargées d’organiser les institutions et le culte. Le terme s’applique principalement au christianisme.

Fait pour un esprit d’admettre une vérité sans passer par un moyen empirique (expérience sensible) ou rationnel (démonstration, preuve) de vérification. Au sens faible, c’est donner son assentiment sans examen. Au sens fort et religieux, la croyance (appelée « foi ») inclut une conviction forte.

Proposition établie comme une vérité indiscutable et sacrée dans le cadre d’une religion donnée. La vérité du dogme est, la plupart du temps, révélée. L’acceptation de la vérité du dogme détermine en partie l’appartenance à un certain courant religieux ou à une église.

À l’origine, désigne l’ensemble des chrétiens formant un corps social organisé et hiérarchisé, par-delà les différences nationales. Mais comme pour « clergé », on peut sortir ce terme de son contexte initial pour l’appliquer (parfois de façon problématique) aux autres religions.

Dans les rapports humains, la foi désigne la capacité à tenir un serment, à faire preuve de loyauté et d’honnêteté. En cela, la foi génère la confiance. La foi religieuse renvoie plus précisément à la croyance en les dogmes d’une religion, sous la forme d’une confiance intime en la vérité de celle-ci.

Représentation sensible de Dieu ou d’une divinité, qui fait l’objet d’un culte. L’idolâtrie est le culte adressé à ces représentations : il est condamné par la Bible et le Coran qui refusent la possibilité de représenter fidèlement la divinité.

La laïcité affirme la séparation des institutions étatiques et des institutions religieuses dans une société. Un État laïque est neutre vis-à-vis des cultes, il ne revendique ni ne soutient aucune religion en particulier.

Dans les religions anciennes, désignait les enseignements secrets réservés à quelques rares initiés. Dans les religions contemporaines, le mystère est un fait inexplicable mais qu’il faut admettre par la foi. Contrairement à l’énigme, le mystère n’appelle pas de réponse rationnelle.

La religion désigne autant un ensemble de fidèles partageant certaines croyances, que ces croyances elles-mêmes, ou les institutions organisées qui en découlent (religions instituées, historiques ou positives : christianisme, judaïsme, islam, hindouisme, etc.).

Une vérité révélée se distingue d’une vérité démontrée, parce qu’elle ne peut être admise par la seule raison. Elle nécessite la foi, ou une conviction issue du sentiment. Dans les religions historiques, plusieurs révélations ont été faites aux hommes par Dieu, et forment ainsi le dogme.