Entité qui, selon les traditions, est source de vie (un « corps sans âme » : un corps inanimé, mort), ou principe de pensée et d’existence spirituelle, distincte du corps et de ses mouvements propres (impulsions, passions, instincts, etc.).
Cogito
Signifie en latin « je pense ». Désigne le sujet tel qu’il est découvert par le « cogito ergo sum » (« je pense donc je suis ») de Descartes, c’est-à-dire non pas l’individu (René Descartes) mais en général la chose pensante qui est, selon Descartes, au fondement de toute connaissance possible.
Conscience
État mental qui étymologiquement signifie « avec savoir », ou « savoir avec ». La conscience est ce par quoi l’individu se représente lui-même comme un sujet présent dans le monde, et se sent exister à travers ses pensées, ses états ou ses actions.
Identité
Relation entre deux êtres identiques, ou fait pour un sujet de demeurer le même au travers des modifications extérieures de son apparence.
Inconscience
Privation de conscience, à différents degrés. On est inconscient lorsqu’on est imprudent ou immoral ; on l’est également, mais en un autre sens, lorsque l’on est endormi ou assommé. L’inconscience peut être la non-conscience absolue ; elle est à distinguer de l'inconscient.
Individu
Toute réalité possédant une certaine unité, dont la division entraîne la dégradation ou la destruction (un corps vivant par exemple). L’individu est aussi l’être particulier qui présente les traits de son espèce, et possède en outre des caractères qui le différencient de tous ses congénères.
Intentionnalité
Qualité d’une conscience qui vise un objet qui lui est transcendant. Chez Husserl, la conscience se constitue au travers de cette visée elle-même. Transcendant veut dire ici extérieur (et non pas supérieur) à lui-même.
L’inconscient
Désigne l’activité mentale qui se déroule en-dehors de la sphère lucide ou consciente de l’esprit. La psychanalyse n’a pas inventé ce terme, mais en a exploré les structures et les mécanismes d’un point de vue thérapeutique (névrose, refoulement, transfert, etc.).
Subjectivité
On qualifie souvent de « subjectif » un discours partial, où les préférences personnelles l’emportent sur le souci de vérité. Mais la subjectivité n’est pas le parti-pris : elle désigne d’abord l’ensemble des qualités qui constituent le sujet, en tant qu’il se distingue de l’objet qu’il perçoit.
Sujet
C’est celui qui dit « je », celui qui agit (cf. le sujet d’une phrase), et qui possède un certain nombre de qualités. Il ne s’agit pas de qualités individuelles : le sujet est considéré d’un point de vue général comme l’instance qui rattache nos pensées les unes aux autres dans un ensemble unifié.