l’amour, la nostalgie, le regretdu temps qui passe sont des sentiments fréquemment exprimés par les romantiques
la nuit est un thème récurrent : elle est propice à la rêverie, à la mélancolie et à la méditation sur la condition humaine ainsi que sur sa propre vie
la nature est souvent le refuge favori du poète romantique déçu par le monde qui change : elle apparait rassurante et apaisante
Du poème traditionnel à la prose poétique
la frontière entre la prose et la poésie commence, dès l’époque romantique, à être remise en question avec l’apparition du poème en prose
la prose poétique accorde une place importante à la description, multipliant les figures de style, mais cette description n’a pas d’autonomie, elle sert à mettre en relief la beauté du sujet décrit
Transition : au XXe siècle, le lyrisme reste central dans la poésie, mais ses thèmes et ses formes se diversifient pour rendre compte du monde moderne.
Monde moderne, lyrisme renouvelé
Le monde moderne, une source d’inspiration
la modernité du monde propose un nouveau monde poétique : les villes, les révolutions techniques, les guerres deviennent des sujets d’inspiration
le regard du poète est parfois critique, souvent enthousiaste face à ce monde moderne
tout thème peut être poétique désormais : il n’existe plus de sujets « plus nobles » que les autres
les bouleversements du XXe siècle entrainent des envies de liberté concernant les formes poétiques tel que le vers libre ou des poèmes sans contrainte formelle
Le lyrisme, encore et toujours
le point de départ du poème reste une émotion
l’objectif est de partager cette émotion avec le lecteur, de l’émouvoir
les moyens utilisés sont les mêmes : versification (rythme), images (comparaisons, métaphores), sonorités (rimes, allitérations, assonances)
Bilan : il existe aussi une poésie qui refuse le lyrisme, ex. : le Parnasse au XIXe siècle (aussi appelé « L’art pour l’art ») ou encore Francis Ponge au XXe siècle.