Agir dans la cité : individu et pouvoir

Aux sources du mythe

Les œuvres antiques



• les épopées (ex. : la guerre de Troie), les mythes gréco-latins et les intrigues des grandes familles au destin tragique (ex. : la famille des Labdacides et des Atrides) constituent un fondement de notre culture occidentale
• elles marquent notre conscience collective car elles proposent des histoires (racontées ou jouées) qui nous impressionnent et nous font réfléchir




Les réécritures



• Anouilh et d’autres dramaturges du XX^e siècle (ex. : Cocteau, Giraudoux, Brecht) reprennent des œuvres marquantes avec l’idée de les réactualiser pour les inscrire avec des problématiques contemporaines
• ex. : l’intrigue de La guerre de Troie n’aura pas lieu (Giraudoux, 1935) qui prend des résonances alarmantes à la veille d’un conflit européen dans le contexte de plus en tendu de l’entre-deux-guerres
• ex. : l’intrigue d’Antigone (Anouilh, 1944) peut trouver un écho dans la France occupée et l’organisation progressive de la Résistance

Liberté de conscience et de pouvoir

Éduquer la cité et le citoyen



• la tragédie grecque avait pour but d’éduquer le citoyen en l’amenant à réfléchir sur des questions d’ordre religieux, politique, philosophique
• elle contribuait à assurer les fondements d’une cité démocratique au plus grand nombre




Représenter l’individu dans la société



• les œuvres contemporaines soulignent les rapports de force entre l’individu et le pouvoir ainsi que le difficile équilibre qui les unit dans leur mise en pratique
• elles relatent des luttes pour maintenir une liberté de conscience, et mettent en garde l’individu face à toute tentative de pouvoir abusif ou d'embrigadement de la pensée