la caractérisation de la ville dans la littérature est plutôt négative (ex. : criminalité, corruption, vice), surtout dans les romans policiers
elle s’oppose à la nature qui symbolise souvent la pureté et la poésie
Des éléments mélioratifs
la ville est aussi un lieu de rencontres
ex. : dans les romans anglais de Jane Austen, la ville, notamment Londres, est le lieu des bals de la belle société
elle offre des descriptions architecturales liées à une Histoire (ex. : Notre-Dame de Paris de Victor Hugo) ou impressionnantes par la grandeur de l’urbanisme (ex. : Voyage au bout de la nuit de L.-F. Céline ou le poème « New York » de Léopold Sedar Senghor)
Un lieu de contraste
la ville est surtout un lieu de contrastes :
criminels et policiers, riches et pauvres, beauté et vulgarité, etc.
Pourquoi inspire-t-elle les écrivains ?
Au XIXe siècle
avec la révolution industrielle, la ville devient un motif littéraire
les auteurs en font un personnage à part entière
ex. : Hugo, Balzac, Sue, Zola
Au XXe siècle
la ville suscite des réflexions de plus en plus nuancées avec le développement de l’urbanisme et la mondialisation
la popularité croissante du genre policier la place au centre des intrigues, terrain de prédilection des criminels qui peuvent se cacher dans un relatif anonymat
Un lieu entre chien et loup
la ville inspire les écrivains car c’est un lieu ambigu qui permet des scènes mystérieuses
elle permet une richesse narrative : beaucoup d'événements ont lieu dans un même endroit, souvent présenté comme grouillant ou labyrinthique
elle propose une réflexion sociale : toutes les catégories sociales et professionnelles se côtoient étroitement mettant en valeur les injustices ou une organisation sociale très hiérarchisée