A) La découverte des fonds océaniques dans les années 40-50
Seconde Guerre mondiale : topographie des fonds océaniques révélée par l’exploration sous-marine (sonars, bathymétrie)
plateau continental : bordure immergée d’un continent
plaine abyssale à 4000m de profondeur
talus continental ou fosse océanique en bordure des océans
dorsale : chaine de montagnes sous-marine parcourue de failles transformantes
mesure d’un fort flux thermique au niveau des dorsales
manifestations : volcanisme intense, fumeurs noirs, etc.
B) Expansion océanique au niveau des dorsales
écartement au niveau de la dorsale et mise en place de la nouvelle croute océanique (gabbros + basaltes) à partir de la chambre magmatique
alimentation de la chambre magmatique grâce à la convectionmantellique
les roches plus chaudes et moins denses remontent à l’état solide dans l’asthénosphère
décompression sans perte de chaleur = fusion partielle des roches (entre 30 et 100km de profondeur)
un phénomène d’expansion similaire en domaine continental : le rifting = ouverture d’un nouvel océan
mécanismes possibles de rifting :
remontée mantellique et amincissement crustal
formation d’un fossé d’effondrement et de failles normales
envahissement du fossé par les eaux
volcanisme associé à la formation d'une nouvelle croute océanique
C) Les données paléomagnétiques confirment le modèle d’expansion océanique
observation cartographique : bandes d’anomalies magnétiques (aspect « peau de zèbre » des cartes des fonds marins) symétriques par rapport à l'axe des dorsales océaniques
observation de la mémoire magnétique des roches : un basalte peut dévier la flèche d’une boussole
le magnétisme des minéraux s’acquiert en dessous d'une certaine température (point de Curie)
le basalte peut donc enregistrer des inversions des pôles magnétiques
2Structure des plaques tectoniques et zone de convergence
A) Des plaques lithosphériques rigides reposent sur l’asthénosphère
les données sismiques permettent de comprendre la structure des plaques tectoniques
entre 100 et 200km de profondeur, les ondes sont ralenties au niveau de la LVZ
cette discontinuité sépare la lithosphère (plus rigide) de l’asthénosphère (température > 1300°C, où les roches mantelliques ont un comportement plus ductiles)
B) Un enfoncement de la lithosphère au niveau des zones de subduction
données thermiques : faibles flux thermiques mesurés au niveau des fosses océaniques et anomalies thermiques négatives détectées en profondeur
explication : les matériaux froids et denses plongent dans un mouvement convectif descendant
données sismiques : au voisinage des fosses océaniques, les foyers de séisme se répartissent le long d’un plan incliné (plan de Benioff mis en évidence en 1955)
ces séismes profonds montrent que la lithosphère rigide s’enfonce dans le manteau asthénosphérique
3Un modèle global : la tectonique des plaques
A) Mouvements des plaques lithosphériques autour de la Terre
indices de mouvements divergents : faille normale, effondrement central, blocs basculés
au niveau des dorsales
en milieu continental (rifting)
indices de mouvements de convergence : faille inverse
zones de subduction
collision continentale
indices de mouvements décrochants (coulissage) : faille transformante
failles « découpant » les dorsales
faille de San Andreas
B) Un renouvellement continu de la lithosphère océanique
au niveau de la dorsale : de la nouvelle lithosphère océanique est mise en place à partir de matériaux d’origine mantellique
les matériaux de la vieille lithosphère s’incorporent au manteau au niveau des zones de subduction
conséquences :
l’âge de la croute océanique augmente lorsqu’on s’éloigne de la dorsale
une croute océanique relativement jeune (moins de 200 millions d’années) par rapport à la croute continentale (jusqu’à plusieurs milliards d’années)