1La diversité des individus d'une population varie au cours du temps, c'est l'évolution
A) Les diversités génomiques et phénotypiques sont nécessaires à ces modifications de populations
population ne pouvant se modifier que si une variabilité naturelle des individus existe
diversité apportée par les diversifications génétiques et phénotypiques associées à la reproduction et à la transmission imparfaite de certains caractères
B) L’évolution des effectifs d’une population
population : définie par les proportions relatives des divers organismes qui la composent
modification de la population : variation de ces proportions relatives au cours des générations
évolution : survie et reproduction différentielles des différents individus
Transition : l’évolution se caractérise par une modification au cours du temps des populations du fait de la diversification créée à chaque génération. Cette diversification entraîne un différentiel de survie et de reproduction. Ce différentiel est à la base des mécanismes fondamentaux de l’évolution.
2Les mécanismes de l’évolution : sélection naturelle et dérive génétique
A) La sélection naturelle : un différentiel de survie et de reproduction en lien avec le milieu de vie
pression sur les organismes imposée par le milieu. Ex. : stock de nourriture limité, modification des conditions de vie lors d’une marée, etc.
concurrence entre les organismes : accès à la nourriture, à la reproduction, à un milieu protégé, etc.
paramètres contrôlant la survie et la reproduction des organismes en fonction de leurs aptitudes (= phénotype) dans un environnement donné
B) La dérive génétique : une variation au hasard de la fréquence des allèles dans une population
prédomine dans les populations à faible effectif ou lorsque tous les individus n’ont pas accès à la reproduction
à chaque génération, production de descendants non représentatifs de la génération précédente par simple effet du hasard
fixation aléatoire d’un allèle dans la population, sans lien avec ses effets phénotypiques. Ex. : expérience de Buri
Transition : l’évolution agit principalement par deux mécanismes : la sélection naturelle et la dérive génétique. La première considère le différentiel d’aptitude des différents phénotypes (donc des génotypes dans un environnement donné) alors que la seconde n’est qu’un processus contrôlé par le hasard des combinaisons gamétiques.
3Les espèces et la spéciation
A) L’espèce : une notion changeante
l’espèce : différentes définitions au cours de l’histoire des Sciences
une notion devant prendre en compte la morphologie, la génétique, la reproduction, l’écologie, etc.
pourtant c'est un concept fondamental pour comprendre et étudier l’évolution
B) La notion actuelle d’espèce
population d’individus isolés génétiquement des autres populations
isolement génétique pouvant provenir d’un isolement géographique
importance du concept de « barrière de reproduction » dans cette définition
dans ce cadre, espèce = réalité statistique et collective, mais les limites sont floues. Ex. : que faire des variations non génétiques ? Des hybrides fertiles ?
C) La spéciation : les espèces dans un contexte évolutif dynamique
ex. : apparition d’une nouvelle espèce de moustique dans le métro de Londres
durée de vie limitée des espèces
par le processus d’évolution, une espèce ne peut provenir que d’une autre espèce : phénomène de spéciation
la disparition d’un ensemble individualisé d’individus peut être couplée à l’apparition d’un nouvel ensemble individualisé
Bilan : l’évolution est le processus par lequel des populations d’organismes voient leurs effectifs changer, tant qualitativement que quantitativement, à chaque génération. L’évolution n’est possible que si une diversité est déjà disponible. Cette diversité est entre autre soumise à deux forces évolutives : la sélection naturelle et la dérive génétique. Finalement, l’évolution peut mener à l’individualisation d’une population d’individus qu’on appellera une espèce (bien que ses limites puissent être floues).