contrôle nerveux par l’hypothalamus, lui-même contrôlé par les hormones et le système de récompense
hormones :
œstradiol et testostérone
contrôle du comportement de reproduction
chez la plupart des mammifères non Primates : responsables de périodes précises d’activité sexuelle sur l’année
chez les Primates : réduction de leur influence au cours de l’évolution
cerveau :
système de récompense
contrôle du comportement sexuel des mammifères
stimulé lors d’une activité agréable comme le coït
motive le renouvellement de cette activité
influence prépondérante dans la sexualité humaine et plus généralement des Primates proches de l’Homme
influence majeure des facteurs affectifs et cognitifs, et surtout du contexte culturel, sur le comportement sexuel humain
B) Contrôle hormonal du fonctionnement des gonades
à partir de la puberté :
production pulsatile (par pics) de GnRH par l’hypothalamus
production de FSH et LH par l’hypophyse
contrôle des gonades → production/libération de cellules et d’hormones sexuelles (cf. schéma)
chez la femme : production d'œstrogènes par les ovaires (follicules) :
à la puberté → développement des caractères sexuels secondaires (seins, pilosité, etc.)
ensuite, cyclique et associée à la progestérone jusqu’à la ménopause → cycles ovarien et utérin (ou menstruel)
chez l’homme : production de testostérone
à la puberté, augmentation considérable → développement des caractères sexuels secondaires (pilosité, voix plus grave, etc.)
stimule la production continue des spermatozoïdes par les testicules et le fonctionnement de la prostate et des vésicules séminales qui produisent le liquide séminal
Transition : au cours de l’évolution, le contrôle nerveux a pris le dessus sur le contrôle hormonal de la sexualité humaine. Cependant, la production des gamètes demeure notamment sous contrôle hormonal essentiellement. On peut alors agir sur ce système grâce à des molécules de synthèse.
2Maîtriser sa vie sexuelle
A) Éviter une grossesse
connaissance de plus en plus précise des hormones naturelles contrôlant les fonctions de reproduction humaine → compréhension et mise au point de molécules de synthèse de maîtrise de la procréation, dont la contraception
bloque l’ovulation, le plus souvent, resserre les mailles de la glaire cervicale et réduit l’endomètre
contraception d’urgence :
pilule du lendemain
empêche le pic de LH → bloque l’ovulation
doit être prise très rapidement suite à un rapport sexuel non ou mal protégé
IVG (Interruption volontaire de grossesse) médicamenteuse :
contragestive
bloque les récepteurs de la progestérone
pas de développement de l’endomètre
pas de nidation (implantation de l’embryon)
contraception masculine hormonale en développement
attention les tests d’ovulation :
détectent le pic de LH par les urines
n’empêchent ni la fécondation, ni la nidation
ne sont pas un moyen de contraception ou de contragestion
B) Aider à la reproduction
modalités de mise en œuvre et de gestion des embryons fixées par la législation :
évolution régulière au fil des connaissances médicales et des réflexions de la société
pour les couples hétérosexuels infertiles « mariés ou en vie commune d’au moins deux ans »
problèmes éthiques : dons de gamètes et gestation pour autrui (mère porteuse)
absence de grossesse au bout de 2 ans d’activité sexuelle sans contraception
sous contrôle médical
identification de l’origine de l’infertilité → technique de procréation médicalement assistée (PMA ou aide médicale à la procréation, AMP) adaptée (cf. tableau)
permettre ou faciliter la fécondation et/ou la gestation
prise de molécules de synthèse :
injections d’hormones stimulant les gonades → maturation de plusieurs follicules et préparation de l’utérus (endomètre)
comportement citoyen préventif pour limiter leur propagation :
protection par certaines méthodes contraceptives : préservatifs (féminin ou masculin) uniquement
vaccination si possible (ex. : papillomavirus)
tests de dépistage réguliers
Bilan : du point de vue fonctionnel, la reproduction et la sexualité humaine sont contrôlées à la fois par des hormones et par le système nerveux. La connaissance de plus en plus précise de ces hormones autorise la mise au point de molécules de synthèse de maîtrise de la procréation. Les connaissances biologiques et les comportements individuels permettent aussi de limiter la propagation des IST.