caractérisé par une série d’attributs (cf. tableau) :
génétiques : chromosomes XX (femme) ou XY (homme)
gonadiques : ovaires ou testicules
phénotypique : appareils génitaux et caractères sexuels secondaires
fixe un sexe femelle ou mâle
confère à l’individu une identité sexuelle
socialement reconnu → aspect public de la personne → relève de l’espace social
associé à des stéréotypes sociétaux sur les rôles des individus sexués → contributions à la construction de l’identité sexuelle (ex. : éducation, culture, orientation scolaire, jeux et jouets proposés, comportement des parents, etc.)
B) L’orientation sexuelle
sexe chez lequel une personne recherche son partenaire amoureux
désirs affectif et sexuel
attirance qui peut se porter sur les personnes du sexe opposé ou non (hétérosexualité ou homosexualité)
intimité de la personne → aspect privé
s’affirme au moment de la puberté
protégée par l’État français grâce à plusieurs lois assurant une protection et une liberté dans le choix et l’orientation sexuelle
Transition : il existe 2 niveaux de sexes (le sexe biologique ou identité sexuelle et l'orientation sexuelle), dont la mise en place se réalise sur une longue période en 3 étapes.
2Mise en place des structures et des fonctions sexuelles
A) 3 étapes et une phase indifférenciée
à la fécondation : sexe chromosomique ou génétique
lors du développement embryonnaire et fœtal :
mise en place du sexe gonadique
mise en place des caractères sexuels primaires = voies génitales (début du sexe phénotypique)
indifférencié jusqu’à 6 semaines
gonades : ni ovaires, ni testicules
ébauches des futures voies génitales féminines (canaux de Müller) et masculines (canaux de Wolff)
à la puberté :
sous l’influence des hormones hypophysaires (LH, FSH)
apparition des caractères sexuels secondaires → finalisation du sexe phénotypique
mise en fonctionnement des gonades
production des cellules reproductrices → reproduction possible
production des hormones sexuelles en quantité importante
biologiquement adulte
B) En présence du chromosome Y
à la fécondation :
chromosomes XY → mâle
gène SRY sur le chromosome Y
à partir de la 7e semaine, différenciation du sexe gonadique : testicules
sécrétion de deux hormones par les testicules → différenciation des voies génitales (sexe phénotypique) :
AMH (hormone anti-müllérienne) → régression des canaux de Müller
testostérone → maintien et développement des canaux de Wolff en voies génitales masculines
puberté → testicules fonctionnels :
premières éjaculations
production de testostérone
production de spermatozoïdes
C) En absence de chromosome Y (ou de gène SRY)
à la fécondation :
chromosomes XX → femelle
pas de gène SRY
à partir de la 9e semaine, différenciation progressive du sexe gonadique : ovaires
absence de signal hormonal en provenance des ovaires :
évolution des canaux de Müller en voie génitales féminines : vagin, utérus et trompes
absence de testostérone → régression des canaux de Wolff
production d’ovules (= ovocytes matures après fécondation)
Bilan: la mise en place et le fonctionnement du sexe se fait sur une très longue période découpée en 3 grandes étapes. Elle conduit à un ensemble de caractères qui définissent l’identité sexuelle de l’individu, mais pas son orientation sexuelle.