1Impacts écologiques et sanitaires de nos choix alimentaires (SVT)
A) Alimentation d’origine animale vs alimentation d’origine végétale
rendement différent selon le type de production agricole :
élevé dans le cadre d’une culture (destinée à produire de la biomasse végétale)
plus faible lors d’un élevage (production de biomasse animale) : la biomasse végétale consommée n’est pas entièrement transformée en biomasse animale
impact sur l’environnement plus ou moins important :
émissions de gaz à effet de serre
surfaces au sol
quantités d’eau
B) Conséquences écologiques et sanitaires de quelques interventions humaines dans l’agrosystème
engrais :
entraînés dans les cours d’eau, les nappes ou la mer par lessivage des sols → développement massif des végétaux et algues (ex. : marée verte) → asphyxie du milieu, voire eutrophisation
pollution des eaux
pesticides :
dégradation très difficile dans les milieux naturels → de plus en plus concentrés à chaque niveau trophique des chaînes alimentaires
destruction d’espèces non ciblées (ex. : abeilles) → baisse de la biodiversité
apparition de résistanceschez les organismes ciblés (champignons, bactéries, végétaux, etc.)
pollution des eaux
irrigation : problématique en période de sécheresse (moment où elle est le plus utile !)
compléments alimentaires : utilisation abusive dans les élevages intensifs → apparition de bactéries résistantes aux antibiotiques
baisse de la biodiversité génétique → risque en cas de maladie de l’espèce agricole (diminution de la probabilité d’individus résistants)
cultures mal gérées → érosion des sols
conséquences sur la santé humaine :
résistances bactériennes aux antibiotiques
cancers
intoxications
asphyxie du nourrisson, etc.
+ coût financier pour l’agriculteur
exemples d’alternatives limitant l’ajout de pesticides et d’engrais :
agriculture raisonnée : utilisation d’êtres vivants pour en éliminer ou en éloigner d’autres (ex. : les coccinelles contre les pucerons) ou pour enrichir le sol (ex. : le trèfle accumule de l’azote qu’il restitue au sol après enfouissement)
OGM : insertion d’un gène de résistance à une maladie, par exemple
⇒ Nécessité d’une agriculture respectueuse de l’environnement et de la biodiversité → conciliation production/gestion durable de l’environnement/santé. Transition : certaines techniques d’amélioration des productions agricoles conduisent à la pollution des eaux. Des pratiques permettent de rétablir, au moins en partie, la qualité de ces dernières.
2Potabilité de l’eau (SPC)
A) Composition chimique d’une eau de consommation
non pure, contient d’autres constituants que H2O :
des ions issus des sels minéraux, dont la présence est déterminable grâce à des tests caractéristiques
des gaz dissous tels que le gaz carbonique (CO2) ou le dioxygène (O2)
stable (reste inchangée) pour l’eau minérale ; indiquée sur l’étiquette de la bouteille
légèrement variable pour les eaux de source et l’eau du robinet
B) Les eaux de consommation
trois types d’eaux de consommation
eau minérale
d’origine souterraine
naturellement potable
possédant des vertus thérapeutiques reconnues
eau de source
d’origine souterraine
naturellement potable
eau du robinet
d’origine souterraine ou non
généralement non potable avant traitement par les services des eaux et la distribution aux consommateurs
C) Critères de potabilité d’une eau
une cinquantaine de critères de potabilité dont, par exemple :
absence de germes, dont bactéries
pH contenu entre 6,5 et 9
concentration en certains ions réglementée (sauf pour les eaux minérales)
D) Traitement des eaux
potabilisation : (ne concerne que l’eau du robinet)
permet de désinfecter, de rendre incolore et inodore
traitements effectués par les stations de potabilisation à l’aide de divers procédés physiques et chimiques
avant la distribution, plusieurs contrôles qualité sont effectués
adoucissement : (peut concerner tous les types d’eau)
prévient de la détérioration des appareils électroménagers (création de tartre qui bouche les tuyaux)
diminution de la concentration en ions calcium (Ca2+) et magnésium (Mg2+) de l’eau trop dure (c’est-à-dire trop riche en Ca2+ et Mg2+)
réalisé à l’aide de résines échangeuses d’ions contenues dans les adoucisseurs d’eau
Bilan : pour répondre aux besoins humains, le fonctionnement des agrosystèmes nécessite des intrants. Mais ils peuvent avoir des conséquences sur la santé et l’environnement. Ils peuvent être retrouvés dans les eaux, qui doivent être potabilisées avant leur consommation. À l’avenir, l’humanité devra parvenir à concilier production, gestion durable de l’environnement et santé.