La formation d’un sol résulte d’une longue interaction entre la roche et la biosphère conditionnée par la présence d’eau et la température. La roche mère (C) subit des altérations (fragmentation et hydrolyse), la végétation s’installe puis se décompose, le sol se différencie en horizon humique (A) puis organo-minéral (B) et s’approfondit.
D'après la banque de schémas SVT DijonL’humus et les particules d’argile forment le complexe argilo-humique qui a la capacité de retenir les ions minéraux libérés par la décomposition de la matière organique. Ces complexes constituent un réservoir d’ions minéraux disponibles pour les végétaux, donnent sa structure au sol et participent à la rétention d’eau.
D'après la banque de schémas SVT DijonLa profondeur d’un sol varie selon la latitude : plus les précipitations sont élevées plus l’hydrolyse est importante et plus les sols sont profonds. Ce mécanisme est accentué par une augmentation de la température. Les sols les plus profonds se situent dans les forêts équatoriales et les plus fins dans le désert ou la toundra.
D'après la banque de schémas SVT DijonL’eau s’infiltre dans le sol et y est partiellement stockée (en fonction de la nature du sol) puis migre par percolation dans les nappes phréatiques du sous-sol (réservoir d’eau contenu dans un aquifère).
D'après la banque de schémas SVT DijonLa consommation mondiale d’eau ne cesse d’augmenter et la disponibilité par habitant diminue. L’agriculture est l’activité humaine qui consomme le plus d’eau au niveau mondial.
Banque de schémas SVT DijonLes consommateurs transforment la matière organique du sol en sels minéraux disponibles pour les végétaux. L’ajout d’engrais augmente la teneur en minéraux qui peuvent devenir toxiques pour l’écosystème. L’ajout de pesticides diminue l’activité biologique du sol ce qui entraîne une diminution des minéraux et donc de la productivité primaire.
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