1La mucoviscidose : maladie héréditaire la plus fréquente en France
A) Fréquence de la mucoviscidose
maladie fréquente : en moyenne 1 nouveau-né sur 2500 en Europe et Amérique du Nord
maladie mondiale, mais avec des prévalences variables : très peu de cas en Afrique et encore moins en Asie
B) Origine génétique de la maladie
mutation d’un gène : allèle muté présent chez une personne sur 40 environ
personnes atteintes = uniquement les homozygotes pour l’allèle muté
C) Le phénotype à 3 échelles
phénotype macroscopique (= symptômes) expliqué par le phénotype moléculaire (= modification d’une protéine) :
phénotype moléculaire : modification de la protéine CFTR = disparition d'un acide aminé ou raccourcissement de la chaine d'acides aminés
phénotype cellulaire : cellules bronchiques, de la paroi du tube digestif fabriquant un mucus trop épais
phénotype macroscopique : obstruction des bronches, problèmes digestifs, etc.
D) Risque pour un fœtus
prévision du risque de transmission de la maladie :
réalisation d'un arbre généalogique
prise en compte des porteurs sains ou hétérozygotes pour l'allèle muté
calcul de probabilité par réalisation d'un échiquier des gamètes
E) Guérir de la mucoviscidose ?
on limite les effets de la maladie en agissant sur des paramètres du milieu
ex. : alimentation adaptée, kinésithérapie respiratoire, etc.
interaction entre génotype, phénotype et environnement
solution envisagée :
thérapie génétique = espoir de correction de la maladie dans les cellules pulmonaires atteintes
Transition : la mucoviscidose est une maladie autosomique récessive, deux parents porteurs ont « une chance sur 4 » d'avoir un enfant atteint. En est-il de même pour le diabète ?
2Le diabète de type II : une maladie pas seulement génétique
A) Le phénotype diabétique de type II à 3 échelles
phénotype moléculaire : récepteurs à l'insuline « masqués » par la graisse
phénotype cellulaire : cellules hépatiques insulinorésistantes (= insensibles à l'action de l'insuline)
phénotype macroscopique : glucose sanguin en excès d'où des problèmes vasculaires (yeux, reins, etc., voir fiche schémas)
B) Allèles de prédisposition
le plus souvent, l’impact du génome sur la santé n’est pas un déterminisme absolu
allèles de prédisposition = allèles rendant plus probable le développement d’une maladie sans pour autant le rendre certain
C) Intervention de l'environnement
ex. : manger gras favorise des maladies tel que le diabète de type II
action des modes de vie et du milieu sur la mise en place du phénotype = interaction avec le génotype
développement d’une maladie = processus dépendant de l’interaction complexe entre facteurs du milieu et génome
Bilan : la connaissance de la nature des perturbations génétiques et/ou environnementales impliquées dans une maladie permet de déterminer le type d’études envisageables (épidémiologie) et les moyens possibles pour la traiter.