1La production végétale : utilisation de la productivité primaire
A) L’écosystème naturel
l'écosystème naturel se définit par :
le biotope = ses caractéristiques physico-chimiques ; ex. : l’hygrométrie, la température, la luminosité, la pluviométrie, etc.
la biocénose = les organismes qui y vivent
pyramide écologique = représentation des interactions entre les organismes d'un écosystème
un étage de la pyramide = une catégorie de producteur (producteur primaire, secondaire, etc.)
photosynthèse = synthèse de biomasse par les végétaux grâce à l’énergie solaire
permet l’entrée d’énergie dans la pyramide écologique
producteurs primaires = base de la pyramide écologique (ex. : les végétaux)
producteurs secondaires = 1er étage de la pyramide (ex. : les herbivores)
productivité primaire = ensemble de la matière fabriquée par les producteurs primaires
base du fonctionnement de l’écosystème
ex. : végétaux verts (= chlorophylliens) dans les écosystèmes continentaux
B) L’agrosystème
gestion et fonction des agrosystèmes :
gérés par l'Homme
production d'aliments, de fibres, de combustibles, etc.
des apports par l'Homme :
dematière (ex. : fertilisants, pesticides, eau pour l’irrigation, etc.)
d’énergie (ex. : combustibles fossiles pour faire fonctionner les machines)
productivité d'un agrosystème
conditionnée par les apports
souvent exportée, donc non recyclée sur place = fertilisation naturelle des terres réduite
nécessite une fertilisation par l'Homme et une intensification = apport d'intrants
intrants :
ex. : engrais, produits phytosanitaires, etc.
posent des problèmes environnementaux et sanitaires
solutions : diminuer la consommation d’énergie fossile, meilleur recyclage de la matière, choix des techniquesculturales raisonnées
2La production animale : une rentabilité énergétique réduite
A) Place dans la pyramide
dans un agrosystème : rendement global de la production par rapport aux consommations (d’énergie et de matière) dépendant de la place du produit consommé dans la pyramide de productivité
production de viande par l’élevage intensif nécessitant des intrants pour :
la production de végétaux (ex. : nourrissage des animaux avec du maïs, du foin, etc.)
l'élevage des animaux (ex. : produit phytosanitaire)
production de déjections en grande quantité par l'élevage intensif
B) Impact écologique
ex. : la production d’un kg de carnivore consomme dix fois plus d’énergie que la production d’un kg d’herbivore et plus de cent fois plus que la production d’un kg de végétal
à cette consommation accrue d’énergie s’ajoute la production de déchets (ex. : lisiers, gaz à effet de serre)
impacts écologiques différents : consommer des végétaux a un impact plus faible que de consommer de la viande
C) Pistes d’amélioration
élevage extensif :
utilisation plus faible d’intrants
rendements plus faibles
permet d’exploiter certains territoires difficiles à cultiver
respecter les capacités de productivité primaire du milieu (charge à l’hectare = nombre maximal d’herbivores que l’on peut élever sur un hectare de prairie pour éviter le surpâturage)
3Pratiques alimentaires collectives et perspectives globales
A) L’alimentation à l’échelle mondiale
défi de l'agriculture à l'échelle mondiale :
nourrir une population humaine toujours croissante
combattre la mal-nutrition et la sous-nutrition
alimentation actuellement très déséquilibrée :
sous-nutrition = un milliard de personnes ont du mal à se nourrir
sur-nutrition = une large part des populations des pays « riches » consomme plus qu’elle n’en a besoin
B) Le défi agricole
défi de l'agriculture à l'échelle locale :
meilleure répartition des ressources alimentaires disponibles
produireplus et mieux
solution : augmentation des rendements et/ou des surfaces cultivées
problème : ressources en eau, en sols, en énergies limitées
besoin de prendre en compte l’environnement pour en assurer la durabilité
C) Pistes d’amélioration
agriculture durable :
capacité à produire suffisamment tout en préservant l’environnement
doit se faire dans les pays du Nord comme du Sud
à différentes échelles :
de l'individu : choix alimentaires éclairés
de la population : choix collectifs visant à encourager les « bonnes pratiques » à l’échelle mondiale