des acteurs privés : les firmes transnationales, au cœur de la mondialisation, organisent la mondialisation et défendent leurs intérêts
des acteurs publics tentent de réguler la mondialisation, chacun à leur échelle :
les États et groupes d’États : G8, G20, etc.
les organisations régionales : UE, ALENA, etc.
les organisations internationales : OMC, FMI, etc.
la société civile, défend une mondialisation plus juste : ONG, syndicats, associations de consommateurs, mouvements altermondialistes, etc.
les organisations informelles tirent profit des réseaux mondialisés : diasporas, réseaux de la drogue et du crime, paradis fiscaux
B) La mondialisation en débat
la question de la gouvernance mondiale, la remise en cause des FTN et des acteurs financiers : quelle place pour les États dans la mondialisation ?
la contestation des effets de la mondialisation :
la mondialisation réduit-elle ou renforce-t-elle les écarts de développement ?
la mondialisation est-elle une menace pour l’environnement ?
mondialisation et uniformisation culturelle
la promotion de modèles alternatifs : le développement durable, l’altermondialisme, l’affirmation du local, etc.
Transition : la mondialisation met en œuvre de nombreux acteurs, aux objectifs et stratégies différents, à l’initiative de dynamiques multiples. Elle suscite de nombreuses questions.
2La mondialisation des échanges : des flux mondiaux en augmentation
A) Les flux commerciaux
les flux de biens et de marchandises sont de plus en plus nombreux et rapides grâce à la révolution des transports et à la conteneurisation
les flux de services connaissent un essor sans précédent : banque, assurance, tourisme, transports, etc.
B) Les flux financiers
les flux de capitaux et les IDE (investissements directs à l’étranger) sont plus importants que les flux commerciaux
un réseau planétaire de places boursières interconnectées
les remises issues des migrations
C) Les flux d’informations et de communications
l’accélération et la densification des flux immatériels grâce au développement des NTIC
il est désormais possible de communiquer et d’accéder à des informations de façon instantanée sur toute la planète
D) Les flux migratoires
des hommes de plus en plus mobiles grâce au développement des moyens de transports
des mobilités aux causes multiples : récréatives (tourisme), migrations économiques (brain drain, chômage, etc.) ou politiques (réfugiés des zones de conflits), regroupement familial
Transition : les dynamiques économiques et sociales de la mondialisation se traduisent par l’intensification et l’accélération des échanges de tous types à toutes les échelles. Ces flux structurent l’espace mondial.
3Les dynamiques territoriales : des territoires inégalement intégrés à la mondialisation
A) Les centres d’impulsion de la mondialisation
trois aires de puissance majeures concentrent la richesse et les flux : l’Amérique du Nord, l’Europe Occidentale et l’Asie orientale
les mégalopoles concentrent les hommes et les activités : en Europe, en Amérique du Nord et en Asie
les métropoles mondiales, centres de commandement de la mondialisation : New York, Londres, Paris, Tokyo, Singapour, Hong Kong, Shanghai, Mumbai, São Paulo, etc.
les interfaces, lieux centraux d’échanges :
littoraux de l’Asie orientale
interface américano-mexicaine, Est et Ouest des États-Unis
Northern Range
interface méditerranéenne
B) Des territoires émergents s’insérant progressivement dans la mondialisation
la diversité des émergents regroupés au sein des BRICS : Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud
les pays du Golfe se mettent en avant grâce à la mondialisation
l’émergence d’un monde multipolaire : la recomposition de la hiérarchie entre les territoires
C) Les espaces en marge de la mondialisation
les Suds : des pays insérés à la mondialisation par leur rôle de « pays ateliers » ou marginalisés
les causes de la marginalisation : enclavement, manque d’infrastructures, instabilité politique
des inégalités au sein même des centres d’impulsion de la mondialisation : inégalités socio-spatiales à l’échelle locale
Transition : la mondialisation a pour conséquence une hiérarchisation et une mise en concurrence des territoires.
4Les espaces maritimes : enjeux géostratégiques
A) L’importance accrue des mers et des océans du fait de la mondialisation
le transport maritime est vital pour les échanges mondiaux de biens : 80 % du transport de marchandises se fait par voie maritime
les mers et océans concentrent des ressources de plus en plus convoitées : minerais rares, pétrole, gaz, pêche, etc.
le renforcement du rôle des façades maritimes se traduit géographiquement par la littoralisation
les mers, plus difficiles à contrôler, favorisent les activités illicites : paradis fiscaux insulaires, flux maritimes illégaux (migrants clandestins, drogue), piraterie, etc.
B) La géostratégie des espaces maritimes reflète la hiérarchie des territoires dans la mondialisation
des points de passage (caps, détroits, canaux) particulièrement vulnérables : terrorisme, piraterie (corne de l’Afrique, détroit de Malacca)
contrôler et sécuriser les passages stratégiques et les flux maritimes : un enjeu crucial pour les acteurs les plus impliqués dans la mondialisation
les interventions humanitaires et militaires sont souvent effectuées par la mer
C) Les tensions autour du partage et du contrôle des espaces maritimes
le cas du passage de l’Arctique (détroit de Béring) : eaux internationales ou étatiques pour les échanges internationaux ?
les tensions en Mer de Chine méridionale autour d’îlots riches en ressources : îles Paracels, îles Spratleys
les enjeux environnementaux : surpêche, pollution, etc.
Bilan : du fait de la maritimisation des échanges et de leurs nombreuses richesses, les espaces maritimes sont l’objet d’enjeux géostratégiques.