Militaire français, il est officier pendant les guerres coloniales puis est nommé premier résident général du protectorat français du Maroc en 1912. Il a une influence essentielle sur la mise en place de l’administration coloniale et sur le fonctionnement du protectorat marocain.
Il organise en 1931 l’exposition coloniale internationale du Bois de Vincennes.

Poète et homme politique français ; l’un des fondateurs du mouvement littéraire de la négritude. Ce terme apparait pour la première fois dans le journal L’étudiant noir fondé en 1934 par un groupe d’étudiants des Antilles, de Guyane et d’Afrique dont il fait parti avec Léopold Sédar Senghor (entre autres). Il est un anticolonialiste convaincu et militant. Il sera aussi député de Martinique et maire de Fort de France.

Poète, écrivain et homme politique français (ministre sous la colonisation) puis sénégalais (après l’indépendance). Il devient en 1960 le premier président de la République du Sénégal. Il fait parti du groupe  d’étudiants des Antilles, de Guyane et d’Afrique qui fonde en 1934 le journal L’étudiant noir : il donne aussi sa définition de la négritude. Il sera aussi élu à l’académie française. Il est un bon exemple de ces jeunes des colonies, formés en France pendant la période coloniale, et qui utilisent (entre autres) les valeurs apprises en métropole pour contester le système colonial.

Homme politique algérien ayant joué un rôle majeur dans le processus d’indépendance. Fondateur du Mouvement National Algérien (MNA) en lutte contre le Front de Libération Nationale (FLN) pour la direction de la révolution algérienne. Le MNA finira par perdre et Messali Hadj sera privé de tout rôle politique y compris dans la future République algérienne.

Homme politique tunisien il a fondé le Néo-Destour, il est un acteur essentiel de l’indépendance de la Tunisie le 20 mars 1956. Il est ensuite président de la république de 1957 à 1987.

Pensée
Fer de lance des mouvements indépendantistes tunisiens il milite tout d’abord pour la réduction des inégalités sociales, pour l’éducation, le développement économique et pour que les pays décolonisés et non alignés aient un rôle dans les relations internationales. Mais en tant que président il met en place un régime à parti unique avec culte de la personnalité et clientélisme.