Officier de carrière, Heydrich rentre au parti nazi en 1931. Himmler le charge du service de sécurité du parti puis lui confie des postes importants dans la SS. Il est pendant la guerre l’organisateur de la conférence de Wannsee (janvier 1942) qui formalise la Solution finale, c’est-à-dire la destruction des Juifs d’Europe.

Proche d’Hitler, membre du parti nazi en 1923 (il participe au putsch de Munich), il est nommé par Hitler à la tête de la SS en 1929. En 1933, il devient ministre de l’Intérieur, crée la Gestapo et supervise l’appareil répressif et concentrationnaire nazi. Il est l’architecte de la Solution finale (destruction des Juifs et des Tsiganes).

Président démocrate des États-Unis de 1913 à 1921. Partisan de la neutralité au début de la Première Guerre mondiale, puis de l’intervention, il prône la fondation d’un nouvel ordre mondial garantissant la paix et le droit des peuples après la guerre, dans sa Déclaration des Quatorze Points (janvier 1918). Il est le principal artisan de la création de la Société des Nations par le traité de Versailles (1919), que le Congrès des États-Unis refuse de ratifier. Wilson obtient le prix Nobel de la paix en 1919.

Surnom du combattant français pendant la Première Guerre mondiale. Le mot, bien antérieur à 1914, faisant référence au poil symbole de virilité, et non aux mauvaises conditions d’hygiène dans les tranchées. Les soldats d’autres pays portaient aussi des surnoms : Tommies pour les Britanniques, Michel’s ou Landsers pour les Allemands par exemple.