Fait appel à l’érudition du lecteur et suppose une grande connivence entre l’auteur et son lecteur (allusions formelles, allusions thématiques avec quelques variations, etc.).

Procède par ajouts de thèmes, d’exemples, de digressions qui enrichissent l’histoire.

Inclut un passage emprunté à un autre auteur (souvent matérialisé par l’emploi de guillemets) :  le texte original est cité ou reformulé, dans une intention narrative, dramatique, explicative, symbolique.

Épisode passé sous silence. L’ellipse permet d’accélérer le récit. On la repère grâce à des connecteurs temporels comme « deux semaines plus tard ».
Dans la réécriture, des passages du texte source peuvent être supprimés.

Il s’agit du texte originel, d’une référence (source d’inspiration identifiée). L’étymologie du mot, qui vient du grec hypo et signifie « dessous », met en perspective l’idée d’un texte qu’on devine sous un autre texte.

Les œuvres littéraires entretiennent des rapports entre elles : jeux d’écho et de reprise d’un texte à l’autre.

manuscrit constitué d’un parchemin déjà utilisé dont on a fait disparaître certaines inscriptions pour le réutiliser. L’image du palimpseste peut être reprise pour les réécritures.

Transformation du texte original ; le thème est repris mais le ton est différent : la parodie est souvent une caricature, elle associe souvent le comique à la moquerie.

Production d’un texte qui imite l’écriture, le style d’un auteur (reproduction des traits caractéristiques : syntaxe, vocabulaire, figures de style). Forme d’hommage à l’auteur du texte originel et exercice pratiqué par bon nombre d’écrivains.

Présence d’un premier texte (hypotexte) dans un second (hypertexte).

Transposer un texte dans un autre genre, réécrire une histoire dans une autre époque en lui donnant une actualité nouvelle. Par exemple, en reprenant les mythes grec, latin, judéo-chrétien, les écrivains les chargent d’une signification qui fait écho à l’actualité de leur temps.