Une bonne ponctuation est indispensable : elle ménage des pauses, permet de repérer l’organisation du propos, aide à sa compréhension. Evite les phrases complexes, trop acrobatiques, et privilégie les phrases courtes.
Caractéristique
Les 4 types de phrases
La phrase déclarative : donne une information.
La phrase interrogative : pose une question ;
attention à la syntaxe particulière de la phrase interrogative (inversion sujet-verbe, ou locution est-ce puis ordre normal des mots. Ex. : le premier homme qui passe est-il un héros suffisant ? Est-ce que le premier homme qui passe est un héros suffisant ?
La phrase injonctive : exprime un ordre, une interdiction, un conseil, une invitation ou un souhait.
La phrase exclamative : exprime un sentiment, une émotion (émerveillement, dégoût, surprise, colère, etc.).
Remarque
Fais attention quand tu utilises des interrogations indirectes : il n’y a pas d’inversion sujet-verbe ni de point d’interrogation ! Cette erreur est très fréquente, mais se corrige facilement. Ex. : Nous nous demanderons si le premier homme qui passe est un héros suffisant. Et non : Nous nous demanderons si le premier homme qui passe est-il un héros suffisant ?
Caractéristique
Les 3 formes de phrases
La phrase affirmative :
dans une phrase complexe, c’est la proposition principale qu’il faut regarder.
Ex. :Je pense que vous ne devriez pas accepter = phrase affirmative. Ex. : Je ne pense pas que vous devriez accepter = phrase négative.
La phrase négative :
la phrase contient des adverbes de négation : .. pas / plus / rien / nulle part, etc.
Ex. : C’est impossible = phrase affirmative. Ex. : Ce n’est pas possible = phrase négative.
La phrase emphatique :
met en valeur un élément d’une phrase affirmative ou négative, grâce à un présentatif ou un détachement.
Ex. : C’est moi qui ai oublié mes clés. Mes clés, je les ai oubliées !
Remarque
Écris des négations complètes ! Tu peux remplacer le sujet par « il » quand tu as un doute pour bien entendre le « ne ».
Ex. : On entend rien → Il entend rien → négation incomplète, il manque le « n’ » → Il n’entend rien → On n’entend rien.
BLiens entre les propositions
Définition
Phrase complexe
Une phrase complexe contient plusieurs verbes (toutes les formes prises par un verbe, y compris sans marque de personne, comme l’infinitif ou le participe), donc plusieurs propositions. Les propositions peuvent être articulées de trois manières différentes.
Juxtaposition : les propositions sont séparées par un signe de ponctuation faible : virgule, point-virgule ou deux points. Ex. : « Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue » Phède, Racine, 1677
Coordination : les propositions sont reliées par une conjonction de coordination (mais, ou, et, donc, or, ni, car) ou un adverbe de liaison (puis, ensuite, cependant, etc.).
Ex. : « Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices, / Suspendez votre cours ! » « Le Lac », Lamartine, 1820
Subordination : les propositions sont reliées par une conjonction de subordination, un mot interrogatif (adverbe, pronom, adjectif) ou un pronom relatif. Ex. : « Si j’avais eu la lune, si l’amour suffisait, tout serait changé. » Caligula, Camus, 1944
Exception
Les subordonnées infinitives et participiales ne sont pas introduites par un mot subordonnant !
Ex. : Il regarda le soleil se coucher. Le soleil ayant disparu, il rentra.
Remarque
Astuce : « Mais où est donc Ornicar ? »
Attention à cette phrase mnémotechnique, qui peut entraîner des erreurs : ne confonds pas les conjonctions de coordination ou et et avec leurs homophones!
Remarque
Deux propositions juxtaposées ou coordonnées sont indépendantes. À l’inverse, une proposition subordonnée dépend d’une proposition principale.