Humaniste hollandais, influent partout en Europe. Consacre sa vie aux voyages, à l’étude, à la diffusion de l’évangélisme (lecture de la Bible en langue vulgaire et importance de la prière personnelle).

Éloge de la folie, Textes sur l’Éducation et recueil d’adages

Peintre, sculpteur, poète, architecte, protégé de Laurent de Médicis. Vaste connaissance de l’anatomie humaine, génie technique et admiration pour l’art antique.

Pietà pour la Basilique Saint-Pierre, Voûte de la Chapelle Sixtine représentant des épisodes de la Genèse

Considéré comme un génie universel (peintre, ingénieur, anatomiste, architecte)
François I^er le fait venir à Chambord.

Il relie la théorie à la pratique pour renouveler l’art de peindre.
Technique du sfumato (atmosphère vaporeuse et mystérieuse où paysage et personnage apparaissent liés).

Escalier du château de Chambord, La Joconde

Appartient au groupe de la Pléiade.

Travaille pour la reconnaissance de la richesse et de la qualité littéraire de la langue française.

Défense et Illustration de la langue française, Les Regrets

« Le prince des poètes », célèbre représentant de la Pléiade. Sa poésie s’inspire des auteurs antiques et du poète italien Pétrarque, auquel il emprunte la forme du sonnet.

Discours des misères de ce temps (défense du point de vue catholique sur les guerres de religion), Les Amours de Cassandre, Sonnets pour Hélène

Moine, médecin, botaniste, écrivain : esprit libre en marge des institutions qu’il critique avec humour.
À travers l’histoire burlesque de deux géants (Pantagruel et Gargantua), Rabelais livre ses réflexions sur l’éducation, le rôle du Prince, la guerre, la religion. L’auteur utilise le comique pour attaquer diverses cibles (La Sorbonne), et défendre les idées humanistes.

Magistrat puis maire de Bordeaux, il consacre sa retraite à la rédaction des Essais (1580-1595), œuvre à la rédaction très libre, qui traite de sujets variés (éducation, découverte des peuples d’Amérique, amitié, mort, etc.) et dans laquelle l’auteur élabore sa propre pensée, guidé par le doute et la devise « Que sais-je ? » (scepticisme).