Vitesse d'une réaction chimique en présence d'une enzyme qui la catalyse. La cinétique dépend de paramètres tels que la température, le pH, les mutations, etc. Cette cinétique peut être modélisée par l'équation de Michaelis et Menten.
Diabète type I
Diabète sucré aussi appelé insulino-dépendant. Sa cause principale est une production insuffisante d'insuline à la suite d'une réaction auto-immune contre les cellules β des îlots de Langerhans.
Diabète type II
Diabète sucré aussi appelé non insulino-dépendant ou insulino-résistant. Sa cause principale est une hyporéceptivité des cellules du foie à l'insuline qui entraîne une hyperinsulinémie puis une insulino-déficience.
Diabètes (sucrés)
Ensemble de maladies aux causes et mécanismes variables mais avec des symptômes similaires : hyperglycémie chronique, polyurie, polydipsie et glycosurie. Les deux plus importantes sont les diabètes de type I et II.
Double spécificité des enzymes
Les enzymes possèdent une double spécificité : de réaction (type de molécule formée après la réaction) et de substrat (type de molécule utilisée pour la réaction).
Enzyme
Protéine agissant comme un catalyseur des réactions chimiques du vivant. Les enzymes permettent d'accélérer des réactions chimiques dont la durée ne serait normalement pas compatible avec le fonctionnement d'un organisme. Ex. : enzymes digestives.
Glucagon
Hormone pancréatique sécrétée par les cellules α des îlots de Langerhans. Elle a une action hyperglycémiante en favorisant l'hydrolyse des réserves de glycogène du foie.
Glycémie
Concentration de glucose dans le sang. C'est un paramètre du milieu interne qui est régulé (homéostasie) pour garder une valeur avoisinant 1 g/L.
Homéostasie
Capacité d'un organisme à garder son milieu intérieur stable malgré les modifications imposées par son environnement. Le réflexe myotatique et la régulation de la glycémie en sont des exemples.
Hyperglycémie chronique
Glycémie qui reste supérieure à 1,26 g/L même à jeun. C'est un des symptômes des diabètes.
Insuline
Hormone pancréatique sécrétée par les cellules β des îlots de Langerhans. Elle a une action hypoglycémiante en favorisant le stockage du glucose par le foie (glycogène), les muscles (glycogène) et le tissu adipeux (triglycérides = lipides).