Notion désignant l'assassinat, l'extermination, la réduction en esclavage, la déportation, et tout autre acte inhumain inspirés par des motifs politiques, philosophiques, raciaux ou religieux et organisés en exécution d'un plan concerté à l'encontre d'une population civile.
Devoir de mémoire
Expression apparue dans les années 1990, désignant le devoir moral de se souvenir d’un événement traumatique pour rendre hommage aux victimes.
Histoire
Science humaine qui étudie les faits du passé à partir d’un travail critique sur les sources.
Lieu de mémoire
Concept forgé par l’historien Pierre Nora dans les années 1980. Lieu qui participe à la construction de la mémoire (Mont Valérien pour la Résistance, Mémorial de la Shoah pour le génocide, etc.). Il peut s’agir d’un monument, d’un musée, mais aussi d'un symbole ou d'une commémoration.
Mémoire
Capacité subjective d'un individu ou d'un groupe humain à se souvenir de faits, liés à des émotions. Les mémoires peuvent entrer en conflit entre elles, et avec le travail de l’historien. L’histoire des mémoires permet d’étudier l’évolution des représentations qu’un groupe se fait de son passé.
Négationnisme
Interprétation de l'histoire qui nie l’existence du génocide des Juifs par les nazis durant la Seconde Guerre mondiale. Depuis 1990, en vertu de la loi Gayssot, le négationnisme est un délit.
Résistancialisme
Néologisme créé en 1987 par l’historien Henry Rousso pour désigner le mythe, bâti et développé par les gaullistes et communistes, selon lequel les Français auraient unanimement résisté durant la Seconde Guerre mondiale.
Shoah/Holocauste
Le mot Shoah, qui signifie « catastrophe » en hébreu, est utilisé pour désigner l’extermination systématique de 6 millions de Juifs par les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale. Il est préféré au terme d'Holocauste, employé par les historiens anglo-saxons, qui renvoie originellement à un sacrifice religieux par le feu.