Révolutionnaire, républicain et patriote italien, considéré comme un des pères de l’Italie. Membre des carbonari, exilé en France, il fonde en 1831 le mouvement « Jeune Italie » qui cherche à unifier les révolutionnaires italiens puis les nationalités européennes en lutte (mouvement jeune Europe, 1834). Partisan de la stratégie insurrectionnelle, il est marginalisé après l’échec de la république de Rome (1849). Il repousse le royaume d’Italie institué en 1861.

Prince et homme d’État autrichien, ministre des Affaires étrangères de l’Autriche à partir de 1809, grand organisateur du Congrès de Vienne. Chancelier en 1821, il dirige l’Autriche jusqu’en 1848, avant d’être chassé de Vienne par la révolution.

Journaliste et homme politique français. Abolitionniste, il préside, en tant que sous-secrétaire d’État à la Marine et aux Colonies, la commission du printemps 1848 qui prépare l’abolition de l’esclavage dans les colonies françaises.

Esclave affranchi de Saint-Domingue devenu petit propriétaire, il participe à la révolte des esclaves en 1791. Il rejoint le camp des Français après l’abolition de 1794, est nommé général puis devient gouverneur de l’île en 1801, après une guerre civile. Il est vaincu par les Français et meurt en 1803. Son ancien lieutenant Jean-Jacques Dessalines poursuit l’insurrection contre la France, proclame l’indépendance d’Haïti en 1804, dont il devient empereur.