Financement d’un agent économique grâce à sa propre épargne. Pour une entreprise, l’investissement est réalisé via l’épargne brute et la dotation aux amortissements.

Banque des banques (pour un État ou une zone monétaire), ayant pour missions de contrôler la création monétaire (politique monétaire), d’être prêteur en dernier ressort (alimentation du marché en liquidités), d’émettre les billets (monopole). On parle aussi de banque de premier rang.

Mise en relation « directe » (car il y a cependant intervention d’un intermédiaire financier) sur les marchés monétaire et financier, entre agents à capacité de financement et agents à besoin de financement.

Médiation par des banques (ou des institutions financières spécialisées) entre les agents à capacité de financement (collecte de leur épargne) et ceux à besoin de financement (octroi de prêts). On parle aussi de financement intermédié.

On distingue traditionnellement : intermédiaire des échanges (rompt le troc), étalon de valeur/unité de compte/équivalent général et réserve de valeur.

Monnaie marchandise (sel, etc.) ; monnaie métallique (argent, etc.) ; billets ; monnaie scripturale (somme des soldes créditeurs des agents) ; monnaie électronique, qui échappe aux autorités monétaires (bitcoin, PayPal, etc.). On distingue monnaie fiduciaire (pièces, billets) et monnaie scripturale.

Sous-ensemble du marché des capitaux sur lequel des institutions (financières ou non) s’échangent des titres de court/moyen termes. Ex. : des bons du Trésor.
Le marché interbancaire est un compartiment du marché monétaire. C’est le lieu privilégié de l’intervention de la ou des banques centrales.

Ensemble des moyens de paiement, plus ou moins liquides (billets, actions, etc.), détenus par des agents non financiers, en circulation dans une économie (ou zone monétaire) à un moment donné.

Une des missions de la banque centrale, consistant à fournir des liquidités (monnaie centrale) sur le marché monétaire (dont l’interbancaire) à destination de banques de second rang.

Possibilité qu’un emprunteur ne puisse rembourser sa dette/ses intérêts à l’échéance prévue.

Pourcentage d’une somme prêtée/empruntée, à recevoir/verser selon une périodicité définie au préalable. Double dimension de ce taux pour le créancier et le débiteur, à travers les rapports rémunération reçue ou versée/somme prêtée ou empruntée. On parle aussi de loyer de l’argent ou prix du capital.