En psychanalyse, c’est l’expérience du langage qui est le lien principal entre l’analyste et l’analysant-parlant, c’est la raison pour laquelle Freud évoque la thérapie comme une « talking-cure ». Il s'agit d'utiliser l'échange de paroles, les suggestions, les silences et les interprétations pour modifier la perception de soi.
Le mythe biblique de la Tour de Babel est une illustration de la question de la pluralité des langues et de l’hypothèse d’une langue unique. « Le mythe de Babel, c’est le mythe de la destruction du langage comme instrument de communication ; or le langage est frappé à la fois comme pouvoir de l’individu par mensonge, bavardage, flatterie, séduction – et comme institution par dispersion des langues et par malentendu à l’échelle des ensembles culturels, des nations, des classes, des milieux sociaux ». (Paul Ricœur, Histoire et vérité) Babel fait comprendre qu'il y a deux dangers : l'impossibilité du dialogue et le désir d'une langue unique, c'est-à-dire d'un totalitarisme. Dès lors, comprendre, c'est traduire et interpréter.
En littérature, l’onomastique désigne le procédé qui consiste à attribuer un nom à un personnage en fonction de ses caractéristiques propres : dans Voyage au bout de la nuit de Céline, le personnage Bardamu est littéralement celui qui est un « barda (bagage) mouvant ». Tu peux penser également aux titres des contes : Le Petit Chaperon rouge, La Belle au bois dormant, etc.