Élève de Socrate, fondateur de l’Académie et maître d’Aristote. Il est l’auteur de dialogues qui sont les premiers textes philosophiques dont nous disposons en version intégrale.

Notre expérience des choses sensibles n’a de sens que parce qu’elle nous permet de nous élever aux Idées qui n’appartiennent pas au monde sensible, et qui sont les modèles dont le reste du monde n’est qu’un reflet. L’allégorie de la caverne reproduit ce cheminement. Cette connaissance des Idées est considérée comme une « réminiscence » par Platon : c’est plus un rappel d’Idées que nous avons déjà contemplées avant cette vie, que la découverte d’Idées nouvelles.

Philosophe écossais et grand nom des Lumières, Hume est l’un des principaux représentants de l’empirisme classique et du « scepticisme modéré » qui en découle. Le principe de sa démarche - seule l’expérience peut être la source d’une connaissance vraie - le conduit à se méfier des pensées qui prétendent pouvoir dépasser le champ de l'expérience sensible.

Toutes nos connaissances, même les plus abstraites, sont issues de perception. Les vérités théoriques sont donc des généralisations issues de l’habitude, non des certitudes absolues. Il faut adopter un scepticisme modéré.

Philosophe autrichien spécialisé dans le domaine des sciences. Son principal apport est la notion de falsifiabilité (ou réfutabilité) qui permet selon lui de distinguer sciences et pseudo-sciences (que sont notamment la métaphysique ou l’astrologie).

Une vérité scientifique est une vérité réfutable, c’est-à-dire une vérité qu’il est toujours possible de réfuter si l’expérience la contredit (dans une pseudo-science, une expérience contradictoire est toujours une exception qui confirme la règle).

Philosophe allemand, il est l’auteur des trois Critiques (de la raison pure, de la raison pratique, de la faculté de juger). Son effort de critique et de synthèse des grandes doctrines philosophiques a touché des domaines aussi variés que la connaissance, l’histoire, l’art, la morale ou la religion.

Croire que la théorie n’est qu’une béquille de l’expérience, quelque chose dont il faudrait à terme se passer, est une grave erreur. Sans théorie, il n’y a pas de vérité possible : la valeur de l’expérience est intimement liée à l’exactitude de la théorie.