Analyse du sujet Fais bien attention à ne pas tirer le sujet vers des jugements de valeur comme « le passé est mal/bien », ou encore « le passé est-il important pour nous ? ». La question ne porte pas tant sur la valeur du passé que sur la marge de liberté réelle qu’il laisse à notre action. Ton analyse devra donc aborder les cas dans lesquels il est possible de dire que le passé nous entrave, avant de les discuter : dans chacune de ces situations, peut-on vraiment parler d’esclavage, de soumission, ou d’emprisonnement, et pourquoi ? Dans quelle mesure un souvenir est-il un obstacle à notre liberté ? Attention dans ce cas à ne pas tomber dans le piège de la liste énumérant les cas où l’on peut/l’on ne peut pas se libérer de son passé. Ton analyse doit permettre de mieux comprendre ce que signifie exactement le passé pour nous et en général. Pense donc à ne pas non plus négliger l’étude de la notion de liberté, sous toutes ses facettes : autonomie, indépendance, indifférence, etc. Dans chaque cas, le rapport que cela définit vis-à-vis du passé est très différent.
Pistes de problématisation Ta problématique devra donc partir d’un sens initial et « évident » de la soumission ou de la contrainte que le passé exerce sur nous, pour se demander si ce rapport est exclusif, sans exception, et pour comprendre aussi à quoi exactement tient cette soumission ou cette contrainte. La question qui se pose est donc celle de la place à accorder au passé dans une existence que l’on peut qualifier de libre.
Analyse du sujet
Analyse du sujet Le sujet ne s’interroge pas sur la valeur de la mort, sur le fait qu’elle serait un bien ou un mal, mais sur la possibilité pour nous d’en triompher, ce qui présuppose qu’elle peut nous vaincre, qu’elle peut nous dominer. Encore faut-il préciser en quel sens cela est vrai. La question « peut-on être immortel ? » pourrait effectivement être abordée, mais ne constitue pas le cœur du sujet. Pense à analyser les différents cas dans lesquels la mort apparaît comme un fardeau ou comme un tyran. En général, de quoi dit-on que l’on peut triompher ? Et comment cela peut-il s’appliquer à notre rapport à la mort ? Qu’est-ce que la mort pour nous, et peut-on vraiment dire que quelque chose qui n’est rien d’autre que notre disparition, qui n’est pas une réalité tant que nous sommes vivants, peut exercer le moindre pouvoir sur notre esprit ?
Pistes de problématisation Ta problématique devra donc partir d’un sens initial et « évident » de la soumission ou de la contrainte que le passé exerce sur nous, pour se demander si ce rapport est exclusif, sans exception, et pour comprendre aussi à quoi exactement tient cette soumission ou cette contrainte. La question qui se pose est donc celle de la place à accorder au passé dans une existence que l’on peut qualifier de libre. Ta problématique devra donc s’interroger, non pas seulement sur la possibilité technique d’allonger la durée de vie, mais sur le sens même qu’il y a à imaginer un triomphe sur la mort. En quoi peut-on dire que la mort est quelque chose, et que ce quelque chose demande que nous luttions, que nous nous battions pour en triompher ?