Capitaine de l’armée française, victime d’un complot à l’issue duquel il est condamné pour espionnage, dégradé et emprisonné en 1894. Il est rejugé en 1899 grâce à une intense campagne d’opinion et gracié, mais son innoncence n’est reconnue qu’en 1906.

Écrivain qui s’est engagé pour la défense du capitaine Dreyfus par le fameux « J’accuse » publié dans l’Aurore en janvier 1898, qui provoque la réouverture du procès.

Fondateur du journal antisémite et nationaliste La libre Parole en 1892, c’est l’un des plus violents antidreyfusards.

Homme politique d’extrême-droite nommé éditorialiste de Radio Paris par le régime de Vichy en 1942. Il y défend la collaboration et attaque la Résistance. Il est exécuté par un commando de résistants en juin 1944.

Maréchal de l’armée française depuis 1918, héros de la bataille de Verdun. Il est nommé président du Conseil en juin 1940 et signe l’armistice. Avec son discours du 17 juin 1940, il engage la France dans la voix de la collaboration avec l’Allemagne nazie et institue un régime autoritaire non républicain.

Officier de l’armée française, il lance un appel à résister le 18 juin 1940 depuis la BBC à Londres. Il organise la France libre et s’impose comme chef de la France combattante. Il est le dernier président du Conseil de la IV^e République et le premier président de la Ve République en 1958.

Résistant, il fonde à la demande du général de Gaulle le journal Le Monde en 1944, dont il signe les éditoriaux jusqu’en 1969 sous le pseudonyme de Sirius.