ATransformations à l’échelle macroscopique : les différentes molécules organiques
JE SAISReconnaître les groupes caractéristiques des composés organiques et leur fonction
JE SAISNommer les alcanes
Identifie la chaîne carbonée la plus longue, en rouge sur le schéma.
Ici, on reconnaît qu’il s’agit d’un alcane car la molécule n’est composée que d’atomes de carbone et d’hydrogène reliés par des liaisons simples, on utilisera donc le suffixe -ane.
Puis numérote les atomes de carbone qui la composent.
Ici, il y a 4 atomes de carbones, donc utilisera le préfixe but- avant -ane (ce qui donne butane).
Enfin explicite les différentes ramifications (qui auront le suffixe -yl) avec leur numéro.
Ici, il y a une ramification (-yl) avec un seul atome de carbone (préfixe -méth) sur le numéro 2 (donc 2-méthyl).
On obtient donc la formule : 2-méthylbutane. Attention le numéro de la ramification doit être choisi le plus petit possible !
JE SAISNommer les alcènes
Identifie ce qui fait la particularité de cette molécule.
Ici, on reconnaît un alcène, car il y a une liaison double entre deux atomes de carbone, on utilisera donc le suffixe -ène.
Puis numérote les atomes de carbone qui composent la chaîne la plus longue, en précisant le numéro du premier atome de la liaison C=C.
Ici, le plus petit numéro composant la liaison C=C est le 2. On ajoute donc un 2 devant le suffixe -ène, ce qui donne 2-ène.
Compte le nombre total d’atomes de carbone dans la chaîne principale.
Ici, il y a 5 atomes de carbone dans cette chaîne, on utilisera donc le préfixe pent- avant le suffixe 2-ène, ce qui donne pent-2-ène.
Enfin explicite les différentes ramifications (suffixe -yl) avec leur numéro :
Ici, il y a une ramification (-yl) avec un seul atome de carbone (préfixe méth-), sur le carbone numéro 3, ce qui donne 3-méthyl.
On obtient donc la formule : 3-méthylpent-2-ène. Attention le numéro du premier atome de la liaison C=C est choisi le plus petit possible !
JE SAISNommer des alcools, aldéhydes, cétones, acides carboxyliques, esters, amines et amides.
Procède comme pour les alcènes en remplaçant :
le suffixe -ène par celui associé à la fonction
le numéro du premier atome de la liaison -C=C- par le numéro de l’atome rattaché au groupe caractéristique et rajoute -an au préfixe
ex. : pentan-1-ol.
Pour les esters, amines et amides, le groupe caractéristique peut avoir des ramifications :
Pour les esters, cette ramification est notée après.
ex. : butanoate de propyle.
Pour les amines et amides elle est notée avant avec le préfixe N-.
ex. : N-éthyl-3-méthylbutan-1-amine.
BTransformations à l’échelle macroscopique : les différentes catégories de réaction
JE SAISIdentifier les différentes catégories de réaction.
Une réaction d’addition :
repérable par le fait qu’il y a en général plus de réactifs que de produits
de plus, disparition de liaisons multiples lors de cette réaction
Une réaction de substitution :
repérable par le fait qu’il y a en général le même nombre de réactifs et de produits
Une réaction d’élimination :
repérable par le fait qu’il y a en général moins de réactifs que de produits
de plus, formation de liaisons multiples lors de cette réaction
CTransformations à l’échelle microscopique
JE SAISAttribuer à des atomes leur charge partielle.
Dans une liaison polarisée, c’est l’atome le plus électronégatif qui porte la charge partielle négative et l’atome le moins électronégatif qui porte la charge partielle positive.
Cette table recense l’éléctronégativité des éléments chimiques :
Par exemple, dans une liaison C-O polarisée, l’oxygène porte la charge - et le carbone la charge + (χ(C)=2,55<3,44=χ(O)).
On note alors Cδ+−Oδ−.
JE SAISDéterminer les sites accepteurs et donneurs de doublet d’électrons.
Le site accepteur d’une liaison polarisée est l’atome le moins électronégatif, c’est-à-dire δ+.
Le site donneur d’une liaison polarisée est l’atome le plus électronégatif, c’est-à-dire δ−.